Présentation
Pratique
Choix de la langue
Météo
oui
Nous écrire
Menu
Visites
visiteurs visiteurs en ligne |
EGLISE SAINT HILAIRE* photos d'Elie Olivier Retour et bénédiction de la cloche, Nonac a retrouvé sa cloche
Depuis 2009, elle n’avait pas sonné Très abîmée, la cloche de l’église de Nonac a été restaurée par la seule entreprise française agréée qui a déjà à son actif la création des équipements des cloches de Notre-Dame de Paris
Elle a été reposée Jeudi 12 décembre 2013 dans son clocher. Et ressonne depuis lundi 16 decembre.
La cloche est passée au millimètre près dans l’ouverture du clocher.
Lucile, Thibaud, Allison, Hugo et Bryan, âgés entre 8 et 10 ans, n’en ont pas raté une miette. Tous écoliers à Nonac, ils ont assisté durant l’après-midi à l’élévation, puis à l’installation, de la cloche de 640 kilos dans l’étroit clocher de l’église de leur village.
Juste derrière eux les « anciens » apprécient le spectacle : "Enfin, elle va sonner à nouveau. Cela fera 85 ans que je l’entendrais". Ils n’ont jamais oublié comment des mauvais coucheurs avaient voulu empêcher cette cloche de sonner dans les années 80.
Une bonne partie du petit village, toutes générations confondues, était réunie sur le parvis de l’église Saint-Hilaire pour admirer l’arrivée de la cloche de bronze restaurée et sa pose à une quinzaine de mètres de hauteur.
Le grutier a dû faire preuve de doigté "parce que l’on passe au millimètre près", explique-t-il. Un travail de précision surveillé de près par le père Fèvre, qui a béni le retour de la vieille dame de bronze de 372 ans.
Tout cela sous l’oeil attentif de Dominique Julien. C’est lui qui s’est occupé de la restauration pour la société Bodet, la seule en France capable de réaliser un tel travail.
Coût: 18.200 euros
"La cloche était très abîmée. Elle était fissurée, il manquait des pièces importantes sur le bord, les points de frappe étaient fort usés et la bélière (l’anneau par lequel est suspendue la cloche ) était très endommagée".
Au point que l’homme de l’art avait demandé que l’on cesse de faire sonner ladite cloche en 2009.
Faute de moyens pour la rénover, ralentir les sonneries fut la seule alternative. Il faudra attendre 2009 pour que la cloche se taise définitivement et que l’église soit ni plus ni moins fermée au public. Datant du XIIe siècle, cette dernière commençait aussi à mal supporter le poids des ans. « Les murs s’écartaient et tiraient la façade », se souvient la maire Martine Gallais.
Les subventions ont fini par tomber, et une souscription publique a été lancée dans le village. Les quelque 20 000 euros ont été enfin réunis pour restaurer la cloche et remettre en marche le mécanisme.
Sa restauration a été lancée en septembre dernier. Il y a eu deux mois de travaux. «Nous avons dû placer la cloche dans un four, la faire monter à très haute température - environ 800° - pour injecter à chaud le bronze, puis souder les pièces manquantes", explique Dominique Julien.
Une opération délicate qui se déroule en plusieurs phases successives de chauffe, avant le refroidissement en douceur. "Il faut quinze jours pour refroidir complètement un tel objet", ajoute-t-il. En fin de chantier, la cloche est brossée pour écarter toute la calamine. Mais en se gardant bien de la faire briller. "C’est interdit par les Monuments historiques, car il s’agit d’une restauration".
La cloche remise en état a reçu la bénédiction du curé doyen du Sud-Charente, le père Bruno Fèvre, avant de s’envoler dans le ciel grâce à une grue.
Tout autour de la cloche, les habitants ont pu découvrir une inscription : "Jésus Maria. Je suis pour l’église de Saint-Hilaire de Nonac. Priez pour nous", suivie du nom du parrain et de la marraine, des seigneurs locaux.
En moins de quinze minutes, elle était en place. La maire de Nonac en était presque émue. « C’est très symbolique. L’église est le centre d’une commune. La cloche va pouvoir rythmer à nouveau la vie du village. Lundi, quand elle sonnera, ce sera une découverte parce qu’elle ne sonnait pas juste ! »
Coût du chantier : 18.200€ subventionnés à 70%. "Nous l’avons lancé d’autant plus que nous achevons le lourd chantier de la restauration de l’église. Nous avons refait la voûte, la toiture, et consolidé les murs. L’église, fermée depuis 2009, va pouvoir accueillir à nouveau les offices", confie Martine Gallais, la maire de la commune.
Texte tiré des articles de Pascal Huord (Charente Libre) et de Sophie Carbonnel (Sud ouest)
Date de création : 27/02/2015 . 12:13
Catégorie : - Restauration de l'église Page lue 8108 fois Devinette
Vitesse de Connexion
Evaluation de la vitesse de connexion de votre PC à ce siteCliquez sur le bouton pour évaluer la vitesse de votre connexion entre votre PC et ce site web. |
Mentions légales
Ce site est hébergé par :
Ikoula 175/177 rue d'aguesseau, 92100 Boulogne-Billancourt Contact : 01 84 01 02 50 ou par mail à ikoula@ikoula.com |